L'hiver, j'adore faire la confiture !! C'est une activité qui apporte des moments chaleureux et la cuisine embaume d'effluves sucrées...

Mais avec quels fruits ?? Depuis que je suis dans le sud ouest, j'ai découvert la pastèque d'hiver que je cuis avec vanille, oranges et citron.

J'en ai même fait pousser dans le jardin cet été avec beaucoup de succès (avec des graines prélevées l'hiver dernier en faisant des confitures justement).

Mais j'ai une attache particulière avec le nord est et sa confiture exceptionnelle de cynnorhodon.

C'est pourquoi le week-end dernier, armée de gants, d'un sécateur et de patience, je suis partie à la recherche d'églantiers pour en cueuillir le cynnorhodon, c'est à dire le fruit rouge (en réalité, les fruits sont les petits grains à l'intérieur de la partie rouge).

Il faut ensuite en couper la queue et le bout noir puis les plonger dans une marmite d'eau. Il doit y avoir 5cm d'eau au dessus des fruits.

Il est maintenant temps de cuire les fruits une heure et demie. 

Lorsque le temps est passé, il faut passer les fruits au moulin à légumes ou dans un tamis (en fonction de ce que vous avez). Vous obtenez alors une purée assez acide qu'il faut peser. En ajoutant autant de sucre (voire un peu moins) et en cuisant le tout une demi heure, on obtient une confiture qui a la consistance de la crème de marron mais un parfum très délicat.

Pour info, j'avais une pomme que j'ai rapé dans ma purée de cynnorhodon de peur que les parfums soient très concentrés et l'expérience était plutôt concluante.

Cette année, j'avais prévu de faire un DDF mi novembre avec des ami(e)s pour réaliser un calendrier de l'Avent ZD.

J'avais donc prévu de coudre le calendrier et d'y mettre des petits cadeaux maison ZD comme des lingettes en tissu, des bee wrap, de la lessive à la cendre, du déodorant maison, du savon au marc de café maison, des sachets de tisane de plantes cueillies et séchées cet été...

Mais le confinement est arrivé et m'a (nous a) privé de cette activité collective.

Je me suis donc résignée à faire un calendrier de l'Avent seule et l'ai agrémenté de petites surprises pour ma fille de 11 ans.

Pour cela, il a fallu que je trouve tous mes matériaux à la maison. J'ai donc utilisé de vieux draps rapiécés, des boutons anciens des rubans et du bois flotté. 

Je me suis inspirée d'une création de Modes et Travaux de Novembre 20 et ai imaginé un calendrier que je pourrai réutiliser plusieurs années.

et voici ce que cela donne : 

Je n'ai plus qu'à accrocher aux boutons des petits messages ou petits paquets avec la date de chaque jour de décembre.

J'ai finalement opté pour un message tous les jours et évetuellement un petit cadeau dans le panier d'à côté.

Pour info, le modèle mesure 63cm de haut et 53cm de large et les boutons sont espacés de 10cm en hauteur et en largeur. J'ai aussi doublé le calendrier car je voulais avoir une grande poche : en effet, le 24 décembre j'ai prévu d'offrir une lanterne en papier à allumer dans le ciel d'hiver.

Aujourd'hui est à marquer d'une pierre bleue... lavande !

Inspirée par les petits sablés aux fleurs de Ciloubidouille, j'attendais impatiemment de récolter ma lavande pour détourner la recette et le résultat est très bon !!

J'ai donc mélangé 130 gr de beurre pommade (+ une pincée de sel car je ne suis pas bretonne, j'ai donc rarement du beurre demi sel dans le frigo), 130gr de sucre roux, 100gr de poudre d'amandes, 200 gr de farine de sarrasin (ou blé rouge), 5 gr de fleurs de lavande et un oeuf.

Cela donne une pâte très friable. Il est alors possible d'étaler la pâte et de faire des biscuits à l'emporte pièces ou de faire des boules que l'on étale à la main. Cette fois ci, j'ai opté pour l'option 2.

Ensuite, 15-20 min de cuisson à 150°c. 

Et aujourd'hui, même le ciel a voulu se parer de bleu lavande...

J'ai, comme beaucoup d'entre nous, toujours eu besoin de me mettre du déo pour éviter une odeur désagréable en fin de journée. 

J'ai toujours essayé d'éviter bombes et aérosols qui ne me semblaient pas très bons ni pour mes aisselles, ni pour la planète. J'ai donc toujours utilisé les sticks sur lesquels était inscrit "peaux sensibles", "0 paraben, 0 alcool, 0 sels d'alumunium", avec des noms qui faisaient penser au mot "sain"... 

J'ai participé à un Doigts de Fées au cours duquel on a fabriqué du sérum pour le visage, du déo et de la crème pour les mains...

 J'avais essayé de remplacer mon déodorant par un peu d'huile et quelques gouttes d'huile essentielle de palmarosa comme je l'avais lu dans "La famille presque zéro déchets, ze guide" de Jérémie Pichon et Bénédicte Moret p.169

Mais je n'avais toujours pas changé de pratique le matin avec mes fameux sticks...

Jusqu'à ce que je vois une recette de déodorant sur FB qui me donne envie d'essayer.

Depuis, j'adore utiliser ce déo qui est efficace encore plus longtemps !!

Voici la recette (au passage, je m'aperçois qu'elle est dans "La famille presque zéro déchets, ze guide" de Jérémie Pichon et Bénédicte Moret p.170... il suffisait de tourner la page....no comment...)

Il faut 40 gr d'huile de coco, 10 gr de cire d'abeille, 30gr de bicarbonate de soude, 20 gr de fécule de maïs, 5 gouttes d'huile essentielle de Palmarosa. Dans mon livre, on peut aller jusqu'à 15 gouttes (5 de 3 huiles essentielles différentes : lavande fine, sauge sclarée, tea tree ou menthe poivrée).

Il faut commencer par nettoyer tous les ustensiles à l'alcool à 70°.

Puis faire fondre l'huile de coco et la cire d'abeille au bain-marie. Hors du feu, il faut alors bien mélanger, ajouter petit à petit le bicarbonate de soude (je n'en avais que la moitié et cela a fonctionné) et la fécule de maïs.

Enfin, il faut ajouter les huiles essentielles (15 gouttes maximum) et bien mélanger.

J'ai ensuite versé le tout dans un petit moule en silicone de la dinette de ma fille. En durcissant, il a formé un bloc que je prends aisément dans ma main. Au contact de ma peau, le déo se réchauffe et laisse une fine péliculle qui me protège toute la journée (on dirait une pub...)

Sur FB, il était indiqué qu'avec seulement 5 gr de cire, on obtenait une crème que l'on pouvait mettre en pot. C'est probablement ce que je ferai cet été car les températures estivales risquent de ramolir sérieusement mon bloc de déo.

Voilà... comme quoi, il est dur de changer nos habitudes, mais parfois, on y arrive !!

Bonne journée à toutes et toutes.

J'adore le mois de décembre car dans notre famille, c'est le mois des anniversaires.

Ma fille piaffe pour faire le sapin de Noël, moi, je suis plutôt couronne de Noël. Et pas besoin de trop attendre.

Cette année, le 1er décembre est tombé un jour où j'étais totalement disponible pour bricoler. J'en ai donc profité pour faire un petit tour autour de la maison pour récolter de quoi décorer ma fausse guilande de sapin. Et voilà le résultat après quelques pompons blancs confectionnés avec une vieille pelote de laine...

Je crois que je vais instaurer la couronne du premier dimanche de décembre !!!! Ca fait du bien !!

Depuis que je suis arrivée dans le Tarn et Garonne, je m'émerveille tous les ans devant un énorme plaqueminier. Il est magnifique et rares sont les années ou il ne déborde pas de fruits d'un bel orangé.

Cette année, nous avons pu en cueillir quelques uns et j'ai eu envie d'essayer de les faire sécher à la japonaise. Je les ai donc épluchés, liés avec du rafia et zouh... au dessus du radiateur et au soleil (par cette belle journée de novembre).

Cela intrigue une de nos poulettes.... vous la voyez ?

Dans 4 à 6 semaines, je vous montrerai le résultat...

Nous voici le 1er décembre... mon mari n'y tient plus et goûte à ces kakis séchés. Ils ont diminué de moitié sans couler et je dois maintenant le retenir de ne pas tous les manger. 

Donc en une dizaine de jours, les kakis sont devenus mangeables et comme confis (sans ajout de sucre).

Donc, ce matin nous en avons mis d'autres à sécher... ils devraient être prêts pour Noël !!!

Une belle guirlande de kakis séchés sous le sapin !!

Achetant un petit panier bio, j'ai eu la chance de découvrir la patate douce violette.

J'en ai donc fait une purée délicieuse, et j'en ai eu un reste.

Cette purée avait la consistance de la purée de haricots rouges que l'on trouve souvent dans les desserts japonais.

J'ai donc eu l'idée de tester une recette finalement pas trop difficile.

Pour cela, j'ai eu besoin : 

- de la purée assez dure de patate douce violette

- de la farine de riz gluant (la mienne était verte car au baiteuil ou pandanus)

J'ai commencé par préparer une pâte avec 100g de farine de riz gluant et 100cl d'eau chaude.

J'ai étalé cette pâte en disques de 10cm de diamètre environ. J'ai déposé au centre une cuillerée à café de purée de patate douce et refermé pour en faire une boule. Vert et violet, n'est-ce pas joli ?

Après en avoir fait 6-7, je les ai déposé dans une casserole d'eau bouillante et ai attendu qu'ils remontent.

Contente du résultat, je l'ai ai égoutés et les ai roulés dans du sucre glace (car il n'y a que le sucre de la patate douce).

J'ai recommencé jusqu'à épuisement de ma purée et voilà le résultat !!

Il ne reste plus qu'à goûter...

En fin d'été, la nature nous fournit trop en fruits. Etant peu amateurs de confiture, nous préparons ces fruits pour les transformer en glaces ou sorbets durant l'hiver.

Cette année, un dimanche de bricole, nous avons eu l'idée de construire un déshydrateur solaire avec uniquement du matériel récupéré. 

Nous sommes partis d'une porte de douche et cela a donné ça : 

Les fruits sont stockés en haut, l'air arrive sous la vitre par le bas et remonte le long de la vitre avec la chaleur du soleil. 

Après des recherches sur internet, j'ai appris que la température idéale est de 39°. Notre système monte à plus de 44°.

Il a juste fallu acheter un peu de mousticaire pour protéger les fruits. Pour plus de sécurité, je passe ensuite les fruits au congélateur.

Nous avons surtout séché des petites figues violettes. De quoi combler les petits creux de l'hiver !!

Depuis un mois, j'ai la possibilité d'acheter du lait bio directement sorti du pis des vaches : de belles blondes de savoie aux yeux de biche. 

Dès mon retour à la maison, je transforme ce bon lait en yaourts, fromages blanc en faisselle et petites crèmes. 

J'ai ainsi testé et amélioré une recette trouvée sur la blogosphère : petites crèmes au caramel dont voici la recette :

Pour cela, il vous faut : 1 litre de lait, 110 gr de sucre, 50 gr de maïzena, 50 gr de beurre (demi sel ou pas)

Il faut commencer par faire un caramel à sec (il est plus fort en goūt). Versez un tiers du sucre dans un casserole. Faire chauffer jusqu'à blondissement. Attention à ne pas faire brûler sinon le caramel devient amer ! Puis ajouter le second tiers et le troisième lorsque le tout ressemble à du caramel. 

Dans un bol, prendre un peu du litre de lait pour dissoudre la maïzena. 

Toujours sur le feu, ajouter le beurre au caramel chaud en faisant attention aux éventuelles projections. Puis le (presque) litre de lait chaud. Bien mélanger de façon à bien dissoudre le caramel dans le lait. Ajouter la maïzena dissoute et faire cuire jusqu'à épaississement. Il ne reste plus qu'à verser dans des petits pots (entre 8 et 10 selon leur taille). Si le beurre utilisé est doux, alors j'ajoute quelques cristaux de sel sur la surface des crèmes.

Hier soir, j'ai testé une autre recette inspirée du le fabuleux livre de Laurence Dessimoulie

Crème dessert chocolatée au lait de vache

Voici les ingrédients pour 8 à 10 pots individuels : 1 litre de lait frais, 100 gr de chocolat à pâtisser, 1 cuillère à café rase d'agar agar, 1 cuillère à soupe de sucre, 1 cuillère à soupe de cacao non sucré, 2 cuillères à soupe de poudre de noisettes.

Il faut dissoudre l'agar agar dans le lait et faire bouillir une minute. Ensuite, il faut ajouter le chocolat en morceaux et tous les ingrédients en mélangeant bien. J'ai ajouté une demi feve de tonka car j'adore l'association tonka-chocolat.

Une fois les ingrédients bien mélangés, il faut juste verser la préparation dans des pots individuels et laisser prendre au frais.

Alors, caramel ou chocolat ???.....quoi que.... j'ai très envie de tester la pistache....

Les derniers Doigts de Fées ont été diversifiés. Ainsi chacun(e) a pu donner libre cours à ses envies tout en apprenant de nouvelles techniques. 

Certaines ont appris les noeuds de base du macramé pour faire des portes pots de fleurs, d'autres se sont essayées au tissage et enfin David est devenu rapidement le spécialiste des tawashis !!

Voici quelques photos :